O L I V I A


Monsieur Balladur, bonsoir.

Je m'appelle Olivia, j'ai 21 ans et je suis étudiante en droit à la faculté d'Assas. J'ai reçu votre questionnaire. Je trouve que c'était vraiment une bonne initiative de votre part que de faire attention aux problèmes des jeunes.

[Image: Olivia travaille, assise à son bureau]

Maintenant, ce que je souhaite, c'est qu'il y ait vraiment une suite à ce questionnaire --comme vous l'avez promis
--ce serait dommage de s'arrêter là. Et je crois que les jeunes qui ont répondu à ce questionnaire attendent vraiment
quelque chose de vous, maintenant.

[Image: Olivia marche dans la rue. Musique]

Je peux comprendre que certains jeunes soient désespérés et révoltés parce que on ne part pas tous avec les mêmes
chances. On évolue tous dans un milieu différent et je pense que ce qui bloque réellement les jeunes, c'est de se dire
que les gens qui nous gouvernent ont eu d'autres chances, ont une place et n'ont plus, comme nous, à chercher un
emploi, à vraiment se battre.

[Image: avec les copains, au café]
Même si je suis très optimiste, il y a toujours des problèmes qui m'inquiètent et, notamment, quand on parle entre
amis, il y a deux sujets qui reviennent très souvent, il y a le SIDA et les SDF. Bon, il y a toujours des pauvres, il y a
toujours des riches, mais que des gens n'aient rien à manger ou n'aient pas un toit, c'est pas normal à notre époque.
[Image: le magazine Le Point avec en couverture M. Balladur]

Monsieur Balladur, à mon avis, il y a une priorité, ce sont les jeunes, parce que les jeunes d'aujourd'hui sont ceux qui
feront la France de demain et il faut leur donner les moyens d'avoir un travail. Pour ça, il faut qu'ils aient une bonne
formation professionnelle, il faut que vous donniez les moyens à des chefs d'entreprise d'embaucher des jeunes.
C'est comme ça qu'on y arrivera et c'est ce que j'attends de vous.