Les statistiques montrent qu'avoir une vie sexuelle n'est pas sans danger. Les jeunes Français
ne peuvent pas nier qu'il y ait beaucoup des dangers. Ceci explique peut-être les statistiques suivantes qui montrent que, pour les jeunes, la sexualité n'est pas une grande
priorité.
En 1991~ le plus important pour les jeunes sont:
Les études: 36% (filles) 27% (garçons)
L'amitié: 32% (filles) 32% (garçons)
L'amour: 20% (filles) 23% (garçons)
L'argent: 10%(filles) 16%(garçons)
Le plus grave pour les jeunes fronçais est de ne pas avoir:
...de travail: 33% (filles) 32% (garçons)
...d'amis: 42% (filles) 44% (garçons)
...de vie amoureuse: 8% (filles) 12% (garçons)
. . .d'enfants: 11% (filles) 6% (garçons)
Utilisation du préservatif lors du premier rapport sexuel:
1989: 60% (filles)57% (garçons)
1990: 75% (filles) 53% (garçons)
1991: 80% (filles) 72% (garçons)
1992:80% (filles) 73% (garçons)
1993:89% (filles) 83% (garçons)
Efficacité de la pilule du lendemain:
Dans les 24 premières heures: 99%
Dans les 72 heures: 85-95%
Le sida:
570 000 des jeunes du monde de moins de 15 ans sont infectés
En 1999, le nombre de personnes infectées en Europe de l'Est est de 360 000
La mortalité annuelle a toutefois baissé de 60% en quatre ans
91% des 15-24 ans s'estiment bien informés. 83% d'entre eux estiment que tout le monde peut attraper la maladie
92% estiment qu'aujourd'hui on ne peut pas guérir du sida
65% des jeunes glanent leurs informations via les relations interpersonnelles; les amis, les frères, les soeurs et les cousins
En 1998, le nombre de personnes vivantes ayant déclaré un sida en France était estimé entre 19 500 et 21 500
En 1998, le nombre des contaminations nouvelles était entre 5 000 et 6 000 par an
Les Sources: Agence nationale de recherche sur le SIDA, 1995 Enquete SCP Communication, Le Monde de l'éducation, 1991
Le Monde, 27 novembre, 1999 Le Monde, 2 décembre, 1999